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Les caractéristiques du trouble de la marche sont facilement compréhensibles par le commun des mortels. Cette pathologie sous-entend des difficultés à se déplacer, mais que se cache-t-il réellement derrière cette notion ?

Les origines du trouble de la marche

Pour bien comprendre le trouble de la marche dans toute sa globalité, il est important de réaliser la complexité de ce mouvement qui semble en apparence facile. La marche est le résultat d’une excellente coordination du système nerveux central, du système nerveux périphérique et de l’appareil ostéo-articulaire. Une anomalie dans l’une de ces composantes du corps humain suffit à entraîner une perte de contrôle de la posture et une diminution du maintien et de la posture.

L’obésité, le vieillissement, le manque d’activité physique, les maladies neurologiques ou chroniques telles que l’arthrose ou le diabète peuvent tous conduire à une perte de mobilité. Il peut aussi être la conséquence d’une chute liée à des facteurs extrinsèques comme l’environnement : sol glissant, hauteur des meubles mal adaptée, mauvais éclairage des pièces, présence d’animaux domestiques. Ces facteurs ne représentent en réalité qu’une infime partie des causes pouvant provoquer un trouble de la marche. Les personnes âgées restent parmi les plus touchées. En effet, la diminution de l’activité physique et l’existence de maladies peuvent accroître la probabilité que ce trouble survienne.

Les caractéristiques d’une perte de mobilité

Les troubles de la marche se manifestent de différentes manières. Chez certaines personnes, la cadence de la marche est fortement réduite, et l’équilibre devient plus précaire. D’autres personnes expérimentent une raideur dans une jambe ou une mauvaise synchronisation de leurs mouvements. Tout cela rend la marche beaucoup plus difficile et peut représenter un handicap physique majeur.

La marche est une fonction essentielle de l’être humain. Son altération se traduit donc par une difficulté à accomplir des tâches et activités de la vie courante. Ceci augmente la dépendance de la personne vis-à-vis de son entourage. Cette perte d’autonomie et de liberté peut être mal vécue par les personnes souffrant de trouble de la marche. Il est important de veiller à ce qu’elles ne soient pas isolées socialement et d’adapter leur environnement aux difficultés qu’elles rencontrent. Un soutien psychologique et un aménagement de leur espace de vie sont bien souvent nécessaires.

Des solutions existent pour adoucir les conséquences d’une perte de mobilité. En fonction de la cause l’ayant provoqué, le médecin orientera son patient vers une rééducation, des appareils aidant à la marche et/ou un suivi auprès d’un ergothérapeute.